mardi 2 janvier 2007
Dis-moi ce que tu lis et je te dirai qui tu es...
Par romook, mardi 2 janvier 2007 à 19:30 :: Etats d'âme
Une blogueuse que j'apprécie particulièrement a écrit que :
"A quoi reconnaît-on que l'on est devenu une référence en matière scientifique ?
En étant cité en source.", Elisabeth, 28/12/2006, in Les analectes d'Elisabeth
Et bien, c'est fait. On m'a cité. J'en veux pour preuve le passage suivant :
Romook a pris beaucoup plus sérieusement que prévu l'une des phrases de mon billet précédent. Il a laissé un commentaire tellement intéressant, soulevant de telles questions, que j'ai décidé de reprendre sa note sousforme de billet, auquel je vais ensuite répondre, avec sincérité. C'était complètement imprévu, et j'espère que Romook ne m'en voudra pas de l'avoir propulsé au rang de rédacteur sur ce blog afin que son nom figure en tant qu'écrivain de ce billet.
Enfin, on fait sortir de l'ombre l'un de mes commentaires déposés sur un blog. Si je ne vous donne pas le lien, c'est simplement dans un souci de ne conserver que le bon et le meilleur passage : celui où on parle de moi. Par ailleurs, si par mégarde le propriétaire du blog qui me fait ses honneurs aujourd'hui avait l'outrecuidance de supprimer ce billet, je serai bien malheureux de ne pas pouvoir relire ce passage avec délectation... Ainsi, je décide purement et simplement d'en faire une copie. Peu importe les droits d'auteur, je lui ai permis de faire au moins deux billets grâce à mon intervention : je ne l'ai même pas fait payer pour la source d'inspiration.
J'estime également que de devenir ainsi un commentateur éclairé par les "sunlights" me fait acquérir un statut proche de celui d'écrivain - en l'occurence écrivain que l'on pourrait qualifier de "public". Cette reconnaissance me vaut, par voie de conséquence, quelques privilèges...
Ca me fait aussi penser au fait que lorsque j'arrive chez quelqu'un, je m'empresse de consulter la bibliothèque pour connaître mon interlocuteur. Les livres que nous avons lus déteignent sur nous et me semblent caractériser les archanes de notre psyché. Un peu à la manière de Balzac, je cherche donc à faire une analyse psycho-littéraire de cette personne.
Evidemment, lorsque je rencontre une jeune femme séduisante, très rapidement, après lui avoir demandé si elle portait une culotte, je lui demande ce qu'elle lit. A la question de la culotte, deux types de réponses. La classique : "Oui." La coquine : "Non, je porte un string". En revanche, la question suivante : "qu'est-ce que tu lis? C'est quoi le livre qui t'a le plus marqué dans ta vie ?" coupe court à toute conversation. Comme quoi, il y a encore des tabous dans notre société.
Romook, constat sur les livres